© Jerome Starkey

Le 5 février 2019, une équipe d’éco-gardes du Parc National d’Odzala-Kokoua, gérée conjointement par le Gouvernement du Congo et l’ONG African Parks, appuyée de gendarmes congolais, a saisi 86 kg d’ivoire et arrêté six hommes suspectés de trafic illégal de produits issus de la faune sauvage à Etoumbi (village situé à 15 km au Sud du parc).

Cette opération, qui fut un succès, a pu être menée grâce à l’appui et l’information du PALF (Projet d’Appui à l’Application de la Loi Faunique) qui a contacté la force anti-braconnage d’Odzala afin de lancer une opération immédiate en coordination avec la gendarmerie d’Etoumbi. Les éco-gardes et gendarmes ont procédé à l’opération qui a permis d’arrêter six suspects et de saisir 41 pointes d’ivoire, correspondant à 21 éléphants et pesant plus de 86 kg. L’ivoire était alors en partie caché dans de grands jerricanes et des sacs de farine.

Les six trafiquants arrêtés seront appelés à comparaître très prochainement devant le Tribunal de Grande Instance d’Ewo.

Le braconnage à grande échelle reste la principale menace pesant sur l’éléphant de forêt en Afrique Centrale. Les études réalisées estiment que sa population a chuté de près 66% entre 2008 et 2016 dans la région transfrontalière. Le braconnage constitue la menace la plus importante pour la population d’éléphants du Parc National d’Odzala-Kokoua, qui appartient à la zone intégrée du Tri-national Dja-Odzala-Minkebe (TRIDOM).

La coopération entre le gouvernement congolais, le PALF, d’autres organisations sur le terrain et les communautés locales est cruciale pour le succès d’opérations comme celles-ci, qui permettent de lutter à la racine contre la criminalité liée aux espèces sauvages et le trafic illégal qui en découle.

African Parks s’engage à travailler main dans la main avec le Gouvernement, les communautés locales et les autres parties prenantes pour continuer à protéger Odzala et les moyens de subsistance de ceux qui en dépendent par un effort progressif visant à renforcer les réseaux, les systèmes de surveillance, le maintien de la loi, et un développement respectueux des enjeux de conservation.

 

Pour les questions des médias, contactez:

Fran Read, AfricanParks

[email protected], +27 60 561 6047

Lire le communiqué de presse en anglais