Déclaration du conseil d'administration et du PDG d'African Parks concernant les allégations de violations des droits humains par des écogardes dans le Parc national d'Odzala-Kokoua

African Parks applique une politique de tolérance zéro à l'égard de toute forme de maltraitance et s’engage à assurer le respect des droits des populations locales et autochtones. Les allégations de comportements répréhensibles font l'objet d'enquêtes approfondies et de mesures appropriées si elles sont avérées. Tous les parcs sous gestion African Parks sont gérés selon une philosophie axée sur la sensibilisation, la sensibilité et l'engagement envers le respect des droits des populations locales.

Nous sommes conscients des graves allégations de violations des droits humains par des écogardes à l'encontre de populations vivant à proximité du Parc national d'Odzala-Kokoua, en République du Congo, lesquelles ont récemment fait l’objet d’une couverture médiatique. Nous avons été informés de ces allégations l’année dernière, par l'intermédiaire d'un membre de notre conseil d'administration qui avait reçu un courrier de Survival International.

Nous avons alors immédiatement lancé une enquête par le biais d'un cabinet d'avocats indépendant, sur la base des informations dont nous disposions, tout en demandant instamment à Survival International de nous fournir tous les faits en leur possession. Il est regrettable que la voie choisie par cette organisation ait été celle de la non-coopération malgré nos nombreuses requêtes, et nous continuons à solliciter leur assistance.

Cette enquête est toujours en cours, et est pour African Parks une priorité absolue. Nous encourageons toute personne ayant connaissance d’abus à nous les signaler ou à les porter à l'attention des autorités congolaises chargées de l'application de la loi, qui contribueront à l'enquête et veilleront à ce que les auteurs de ces potentilles abus soient traduits en justice.